Sang

Le sang est un tissu conjonctif liquide constitué de populations cellulaires libres, dont le plasma est la substance principale et est présent chez la majorité des animaux.



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Tissu conjonctif - Cellule sanguine - Physiologie en hématologie

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Définitions :

  • De couleur rouge sombre et brillant. #850606; Fluide corporel constitué de globules rouges, de cellules immunitaires (globules blancs) et de ... (source : fr.wiktionary)
Le sang doit sa couleur rouge à l'hémoglobine.

Le sang est un tissu conjonctif liquide constitué de populations cellulaires libres, dont le plasma est la substance principale et est présent chez la majorité des animaux.

Ce liquide permet de diffuser l'oxygène et les éléments nutritifs nécessaires aux processus vitaux de l'ensemble des tissus du corps, ainsi qu'à évacuer les déchets tels que le dioxyde de carbone ou les déchets azotés. Il sert aussi à amener aux tissus les cellules et les molécules du dispositif immunitaire, ainsi qu'à diffuser les hormones dans tout l'organisme.

C'est la mœlle osseuse qui produit les cellules sanguines au cours d'un processus nommé hématopoïèse[1].

Chez les vertébrés, le sang est de couleur rouge. Le sang devient rouge clair lors de l'oxygénation dans les poumons, puis il circule dans les artères. Il devient ensuite rouge foncé après avoir perdu son dioxygène au profit des tissus. En observant bien des veines sur des peaux claires, on remarque qu'il parait bleu. La peau agit comme un filtre, ne laissant passer que le bleu, mais ce dernier est bien rouge sombre, même au sein des veines.

Le sang est mis en mouvement par le cœur qui permet sa circulation dans tout l'organisme. Il passe par les poumons pour se charger en dioxygène et évacuer le dioxyde de carbone (petite circulation), et ensuite circule à travers le corps via les vaisseaux sanguins (grande circulation). Il libère son oxygène et prend en charge le dioxyde de carbone au niveau des capillaires sanguins qui sont les plus petits vaisseaux sanguins de l'organisme. Dans son état désoxygéné, sa couleur rouge est moins brillante (comme dans le cas du sang veineux périphérique, par exemple).

Le sang enlève aussi les poisons et les produits de déchets qui seront traités par le foie ou les reins, qui vont les évacuer vers l'extérieur sous forme d'urine.

Comme tissu conjonctif, le sang contient des éléments cellulaires et des substances principales, mais il est dépourvu de fibres. La couleur du sang vient de l'hémoglobine.

Ces éléments figurés forment 45 % du sang entier (voir hématocrite), ce sont l'ensemble des cellules contenues dans le sang. Les 55 % restants forment le plasma sanguin, un liquide jaunâtre qui est la phase liquide et sert de suspension pour le sang.

Le plasma est la composante liquide du sang dans laquelle baignent les éléments figurés ; cependant il faut bien comprendre que les éléments figurés ne font pas partie du plasma. Il est constitué d'eau, d'ions et de différentes molécules qui sont ainsi transportées à travers l'organisme. Il faut toujours le distinguer du sérum sanguin dont la définition est légèrement différente de celle du plasma sanguin.

Voici les principales molécules du soluté du plasma : (le solvant étant bien bien entendu l'eau)

Elle est représentée par le fibrinogène qui en absence d'anticoagulant, polymérise en fibrine dans un tube après un prélèvement.

Elle est toujours nommée plasma. Elle est une grande partie dans le sang (environ 55 %).

Le sang peut être fractionné entre ses différents composants de deux façons :

  • Centrifugation en présence d'anticoagulant : on obtient alors 2 phases, un surnageant jaunâtre : le plasma et un culot d'hématies. À l'interface entre ces 2 phases, on peut observer un anneau blanchâtre contenant les leucocytes. Dans ce cas là, une simple agitation sert à mélanger tous ces composants et de les remettre en suspension.
  • Centrifugation sans anticoagulant : on obtient alors un surnageant jaunâtre : le sérum et un culot contenant les hématies emprisonnées dans un réseau de fibrine. Dans ce cas là, les hématies ne peuvent pas être remises en suspension.

Donneur de sang. La piqûre sert à prélever légèrement moins d'un demi-litre de sang, sans aucune conséquence notable sur le donneur.

Un humain adulte est pourvu d'environ 5 litres de sang. L'hématologie est la spécialité médicale chargée de l'étude des affections de la circulation sanguine :

  • Affections hématologiques :
  • Sang et maladies infectieuses :
    • transmission sanguine de certaines maladies : Le sang est un véhicule important pour l'infection. Un exemple particulièrement important d'infection transmise par le sang est le sida, dont le virus (VIH) peut se transmettre par contact entre le sang d'une personne et le sang ou/et le sperme. D'autres maladies infectieuses sont à transmission sanguine l'hépatite C entre autres.
      Pour cette raison, on traite les objets tachés de sang comme un danger biologique. La mononucléose infectieuse est une autre affection virale du sang ;
    • paludisme : le plasmodium (parasite) colonise les hématies.
  • Hémorragies :
    • les lésions corporelles peuvent entraîner des fuites importantes de sang (hémorragies). Les thrombocytes servent à coaguler le sang dans les plaies mineures, mais les plaies majeures doivent être réparées tout de suite pour prévenir l'exsanguination. Des plaies internes, passant quelquefois inaperçues, peuvent causer des hémorragies graves.
  • Les transfusions sanguines :
    • les pertes importantes de sang, traumatiques ou non (par exemple lors d'une chirurgie), ou une maladie sanguine telle l'anémie ou la thalassémie, peuvent nécessiter des transfusions de sang. Plusieurs pays ont des banques de sang pour combler le besoin de sang transfusé. Une personne transfusée doit être d'un groupe sanguin compatible avec celui du donneur (transfusion iso-groupe)  ;
    • il est envisageable de transfuser des culots globulaires (sang déleucocyté : seules les hématies sont conservées, pour minimiser les risques de réaction de la part du receveur) ou des plaquettes seules ;
    • le matériel utilisé pour les dons est à usage unique, et chaque don est soumis à une batterie de tests visant à dépister des maladies comme le VIH ou l'hépatite C. Les risques de transmission de maladies infectieuses au receveur sont ainsi réduits au minimum ;
    • une poche de sang ne se conservant qu'un peu plus d'un mois et le sang ne pouvant pas se fabriquer artificiellement, le don est essentiel au maintien des stocks de sang.

Une artère conduit le sang du cœur vers un organe (la main par exemple).

Une veine ramène le sang d'un organe vers le cœur.

Chaque goutte de sang passe obligatoirement par les poumons avant de repartir vers un autre organe.

Le cœur est une pompe foulante et aspirante qui éjecte le sang dans les vaisseaux de l'appareil circulatoire et qui contribue au retour veineux.

Le sang circule, toujours dans le même sens, à l'intérieur d'un circuit entièrement clos constitué de vaisseaux sanguins de divers calibres, répartis dans tout le corps. Les contractions du cœur assurent la circulation du sang.

4 valves dont 2 atrio-ventriculaires (entre l'oreillette et le ventricule) et 2 ventriculaires (entre le ventricule et l'artère) assure la circulation unidirectionnel du sang dans l'organisme.

Le sang s'enrichit en nutriments et reçoit une grande partie de l'eau contenue dans les aliments.

Le sang se débarrasse de son dioxyde de carbone et s'enrichit en oxygène.

Le sang distribue l'oxygène et les nutriments nécessaires au fonctionnement des muscles. En même temps, il récupère le dioxyde de carbone et les déchets (urée) qui résultent de l'activité de tout organe vivant.

Le sang se débarrasse de ses déchets et de son excès d'eau ; l'urine (de l'eau contenant des déchets) est «fabriquée» par les reins.

Le sang est constitué d'un liquide presque incolore particulièrement riche en eau (le plasma) dans lequel baignent des globules rouges et des globules blancs.

Seuls les globules rouges, qui contiennent de l'hémoglobine, donnent au sang sa couleur rouge. Leur nombre est énorme (4 500 000 par mm3 de sang) et leur fonction principale est le transport de l'oxygène. Ce dernier se fixe en effet sur l'hémoglobine.

Pour vivre, les différents organes du corps ont besoin de recevoir de l'oxygène, des nutriments…

Inversement, ils doivent être débarrassés des déchets qu'ils rejettent. C'est le sang (liquide qui circule) qui assure cette fonction de transport.

Des nombres surprenants et étonnants

  • Dans le corps d'un adulte de 65 kilos, circulent 5 à 6 litres de sang et dans celui d'un enfant, à peu près 3 litres.
  • Dans la mœlle rouge des os, naissent chaque jour environ :
    • 150 000 milliards de globules rouges ;
    • plusieurs milliards de globules blancs.

À cause de son importance vitale, le sang a des connotations symboliques dans nombre de religions et de croyances.

Dans la religion chrétienne, le sang versé par le Christ lors de sa crucifixion a une grande valeur symbolique. Selon le dogme catholique et orthodoxe de la transsubstantiation, la substance du vin de l'eucharistie est totalement changée en la substance du sang du Christ.

Selon les croyances populaires, les vampires survivent en buvant le sang des êtres vivants ; et le sang, humain ou animal, est toujours utilisé dans un certain nombre de pratiques magiques.

Ainsi consommer du sang est proscrit pour un certain nombre de civilisations ; ainsi, les rites casher et halal préconisent de manger la viande d'animaux vidés de leur sang.

Dans la théorie médiévale des quatre humeurs corporelles, le sang était associé au feu ainsi qu'à une personnalité joyeuse et gourmande (sanguin).

Le sang permet dans la majorité des cultures d'établir un ordre social. Ainsi, une personne née de famille noble au cours du Haut Moyen-Âge et de la Renaissance est reconnue ipso facto comme noble. On considérera aussi la famille royale comme ayant le sang bleu qui peut lui donner le droit divin. Cela peut se rapprocher d'une certaine façon du dispositif de caste officiellement destitué mais toujours en vogue en Inde. On peut alors parler de sang pur et impur comme dans le texte complet de La Marseillaise. La pureté du sang a aussi été un thème majeur des théories raciales, la spécificité de la race étant supposée être une caractéristique biologique. Ce concept est toujours utilisé en ce sens en ce qui concerne les animaux domestiques, comme dans l'expression «pur-sang» pour qualifier un cheval de race.

En plus de caractériser l'identité d'un groupe, le sang est consubstantiellement lié à celle de l'individu ; aussi, certains groupes religieux tels les Témoins de Jéhovah vont jusqu'à prohiber la transfusion sanguine, qui est présenté comme une violation de la loi divine. En effet, le sang devait être répandu car on avait retiré la vie de l'animal qu'on avait abattu, néenmoins dans une transfusion on n'a pas enlevé la vie du donneur, mais il «donne de la vie» !

cours d'histophysiologie animale de L1 de SV

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